rajouter la voyance par mail : mon gage
C’était quatre ou cinq semaines après ma dernière rupture sérieuse, et je me sentais vraiment troublé. À 30 ans, on croit de temps en temps que la vie amoureuse est une voie sans obstacles, mais une séparation semble pouvoir tout ficher en désordre : on se redécouvre seul, on doute de soi, on perd un glane émotionnel. Moi, je passais mes nuits vers me poser mille questions : « Suis‑je passé à deux pas de quelque chose ? Vais‑je retrouver ce mauvais penchant d’aimer ? Vais‑je être seul des années ? » Un soir, en scrollant sur mon cellulaire, je me considère tombé sur un contenu prônant la voyance par courrier électronique comme une façon réfléchi de recevoir un soutien psychologique personnalisé. Pas d’appel téléphonique anxiogène, pas de rendez‑vous dans les environs de boucler : j’écrivais, j’envoyais, j’attendais. Curieux, j’ai écrit un mail près de Olivier, le tarologue recommandé, en lui apprenti ma circonstance amoureuse, mes incertitudes, mes peurs, et en lui posant trois questions particulières : « Comment soulager de cette rupture ? Vais‑je rencontrer une personne une nouvelle fois dans les 11 futurs mois ? Qu’est‑ce que je dois changer en moi pour créer une relation saine ? » J’ai cliqué sur « envoyer » et j’ai espéré, me demandant si ça valait véritablement le coup d'échanger aussi bien de choses personnelles avec un inconnu.
lorsque la par courrier électronique se fait un coup de tremplin pour mes études Pendant mes premières semaines de fac, j’ai bourgogne que j’allais craquer. Passer du lycée à l’université, cette solution n’a rien à voir voyance olivier : plus de repères, des amphis bondés, des examens écrits chronométrés, et pas toujours de cours clairs. Mes annotations ont commencé à abattre, et je me suis mis à hésiter de mes capacités : j’envisageais même de tout lâcher pour retourner à un brevet de technicien supérieur plus rassurant. Un soir de juillet, stressé devant mes classiques de spéculation, je discute avec une connaissance qui me parle de la voyance par mail : « T’as un thème précis, tu envoies un mail, et tu reçois un texte clair dans la journée ». Ça m’a semblé plus efficient qu’un tarot par téléphone ou un SMS de 3 mots. Alors j’ai tenté : j’ai produit un mail à Olivier, apprenant ma galère : « Comment réussir à m’adapter aux études supérieures sans craquer ? » J’ai balancé mes incertitudes, mes peurs, même mes mauvaises façons d'agir ( je séchais parfois les TD pour accrocher en ville ). Puis j’ai cliqué sur « envoyer » avec une diversité d’espoir et de scepticisme.